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muse and music
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23 juin 2006

dominic howard

Le 30 juin, soit deux jours avant la sortie de Black Holes and Revelations, son quatrième album, Muse se produira pour la quatrième fois à Werchter. Dominic Howard, le batteur, qui a malheureusement perdu son père lors du festival de Glastonbury, évoque les rapports entre le groupe anglais et la scène.

Muse un live band?

“Oui, jouer live est très très important pour nous. Faire des albums, c'est chouette également car cela nous permet d'expérimenter des choses et de nous montrer créatif. Cela nous ouvre nos esprits musicalement vers des endroits où nous n'avions jamais été. Cela peut être très instructif d'enregistrer des disques. Et cela donne l'impression d'avoir appris quelque chose de nouveau. Jouer live est beaucoup plus spontané. C'est quelque chose que nous avons toujours aimé faire. Nous avons toujours essayé de nous amélioré, de faire des plus grands et meilleurs shows. Nous avons toujours pris ça sérieusement.”

Quand vous êtes en studio, vous pensez déjà au live, vous orientez vos chansons selon le plaisir que vous pourriez avoir sur scène?
“Nous l'avons fait dans le passé. En enregistrant certaines chansons d'une certaine façon pour qu'elles soient bien à jouer live. Mais pas sur Black Holes and Revelations. Nous n'y avons pas du tout pensé parce que nous avions beaucoup plus de temps, pas d'engagements pour d'éventuels concerts. Cela nous a vraiment donné la liberté d'expérimenter en studio avec des nouveaux instruments et différents sons sans se demander ce que cela allait donner sur scène. Cet album nous a vraiment donné l'occasion d'aller de l'avant et d'expérimenter de nouveaux espaces. Maintenant, nous devons apprendre à jouer ces chansons en live, c'est nouveau pour nous. C'est très dur. Plus dur, même.”

Pourquoi?
“Parce que nous allons avoir un claviériste. L'agencement, voix, claviers, guitaristes, le travail de groupe, les arrangements électroniques seront un plus grand défi à faire fonctionner pour jouer live. Tu dois te pousser, chacun personnellement pour apprendre à jouer des choses que nous ne savions pas faire il y a six mois. C'est chouette.”

Vous appréhendez la scène?
“Parfois. Nous sommes tous nerveux. Habituellement, cette nervosité disparaît après la première chanson. Quand tu réalises que la foule t'aime (rires). Yeah, c'est cool. Parfois, ça part en c... Chacun fait des erreurs. Tu te sens pas bien. C'est important de ne pas se laisser déborder, même si c'est humain. Tu dois être prudent avec la perception que tu as du concert. Voir la foule, c'est incroyable, elle te donne une énergie que tu ne peux trouver nulle part ailleurs.”

Vous vous souvenez des sentiments qui furent les vôtres la première fois que nous avez affronté une foule impressionnante?
“Incroyable. Mais je ne m'en souviens pas précisément car nous avons grandi de manière assez linéaire. Une des premières grandes foules que nous avons eu en face de nous c'était probablement en France. Nous avons fait quelques grandes dates là-bas avant d'être vraiment reconnu ailleurs. C'est incroyable de voir 50.000 personnes réagir à la musique que vous faites.”

Vous changez la set-list chaque soir?
“Oui, un peu. Parfois tu joues des chansons différemment, tu expérimentes. Mais on ne change pas la set-list chaque soir. Parfois, tu triuves que des chansons vont bien ensemble, qu'il ne faut pas changer l'ordre. Que telle ou telle ouverture est mieux qu'une autre. Nous devons être assez stricts car avec les écrans géants pour les grands shows, il y a plus de choses programmées et ses sentiers tracés.”

Vous ne perdez pas une part d'improvisation?
“Tu peux toujours faire ce que tu veux (rires). Mais c'est vrai, c'est plus planifié. Mais la dynamique est meilleure, on enchaîne des chansons qui vont bien ensemble.”

Vous vous souvenez de votre meilleur concert?
“Nous avons donné un concert à San Diego dans un très petit club, la première fois que nous avons joué là-bas. Ca devait être en 2004. C'était incroyable. Nous n'avions fait que des grands shows et nous nous retrouvions devant 400 personnes. Les gens ont chanté du début à la fin. C'était cool de jouer dans un si petit club. C'était rafraichissant. “

Le pire?
“La première que nous avons joué aux Etats-Unis. Avant San Diego. C'était il y a cinq ans ou quelque chose comme ça. Nous voulions vraiment y aller. Nous avons joué dans un petit club à Atlanta. Nous étions très excités. C'était sold-out, nous n'en revenions pas que nous ayons des fans aux Etats-Unis. Après six chansons, Matthew (Bellamy, le chanteur) s'est fendu la lèvre. Il se l'est explosé avec sa guitare. Il y avait du sang partout. Nous avons dû arrêter et conduire Matt à l'hôpital.”

Le meilleur groupe que vous n'ayez jamais vu sur scène?
“J'en ai vu plein. Peut-être Rage Against The Machine. Nous étions jeunes, peut-être avions-nous 17 ans. Nous avons été à un festival. Nine In Nails avec qui nous avons joué est fantastique aussi. Nous étions sûrs, tout à fait sûrs, en voyant des groupes lors des festivals, qu'un jour nous partagerions la scène avec eux.”

Basile Vellut

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